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Crise existentielle

Sujet: Crise existentielle   25.10.21 4:57
Hua Lian Shénmì
House of Memories
Hua Lian Shénmì
Quoi ma gueule ? : Crise existentielle 0l3dzK
J'ai raconté : 44 fois ma vie et j'ai : 35 ans. On dit de moi que je ressemble à : Hou Meng Yao . C'est cool ! Sinon dans le passé j'étais : HUA Mulan . Pour occuper mes journées, je suis : Capitaine au S.W.A.T- Chargé de Formations des nouvelles recrues et je remercie : ©Messterpiece . J'ai rejoint le forum le : 15/09/2021


Crise existentielle

HUA Lian Shénmì et Libre



Il y a des jours où on se pose des questions existentielles et des jours où on est bien trop occupé pour penser. C'était l'un de cette première option pour moi. Un jour de congé en pleine semaine qui tombait un peu comme un cheveux dans la soupe. Un jour où je n'avais littéralement rien à faire. Je faisais si peu la cuisine chez moi que je n'avais pas vraiment besoin de passer mes journées en courses et les collègues que j'appréciais étant au travail... Je ne savais que faire. Aller voir mes parents était une option, bien sûr, mais à vrai dire je n'en avais pas vraiment envie. Pour ne pas rester enfermé toute la journée à ne rien faire dans mon canapé, tout en attendant que le temps passe à l'image des personnes âgées, j'étais parti me promener au parc.

L'automne était bien entamé déjà et on pouvait même dire qu'on était aux portes de l'hiver. Malgré notre situation avantageuse sur le méridien, il faisait plutôt froid et ma petite veste noire était un peu légère pour la saison. Je frissonnais en avançant d'un pas vif pour me réchauffer. Il n'y avait pas grand monde dans ce parc, deux, trois coureurs, des promeneurs avec leurs chiens, et c'était tout. Jour de semaine oblige et température peu élevée aussi sans doute. Il n'était plus vraiment temps à paraisser dans l'herbe durant des heures et pourtant j'étais là à errer sans but tout en étant plongé dans mes pensées.

Je repensais à cette époque révolue et si lointaine ou j'arpentais un parc semblable à celui-ci vêtu d'un kimono traditionnel. J'étais loin d'arpenter les lieux à petits pas, contrairement à la tradition, un peu comme aujourd'hui en fait. Je souris. Combien de fois ma mère ne s'était-elle pas arraché les cheveux en me voyant moi, un peu rebelle, agir comme une enfant libre ? Et puis il y avait eu la guerre. Je caressais le dos d'un banc inoccupé. Cette guerre où j'avais pris l'identité d'un homme pour la première fois pour éviter à mon père d'aller se faire tuer. Cette guerre et toutes celles qui avaient suivies. Et aujourd'hui ? J'étais encore sous les traits d'un homme. Je soupirais.

« Je me demande qu'est-ce que ça fait d'être une femme dans le monde moderne »

Heureusement que mes parents n'étaient pas là pour m'entendre me dis-je en prenant finalement place sur le banc et en sortant un livre de la grande poche de ma veste. Combien de temps allais-je tenir immobile vu la fraicheur de l'air ? J'espérais longtemps et puis avec les arbres j'étais un peu coupé du vent après tout.




CSS par Gaelle


Sujet: Re: Crise existentielle   07.12.21 19:14
Invité
Invité
Anonymous

Crise existentielle 0zak


Dans la frivolité des grandes fêtes d’un temps perdu, on appréciait se regarder d’un coup d’oeil pour deviner les attentions de ceux qui s’acoquinaient au pouvoir. La candeur, la cour et l’extravagance s’invitaient dans la légèreté d’une gavotte ou d’une gigue parfaitement maîtrisée. Oui, on s’affairait devant les grands d’une contrée, d’un duché ou d’un pays entier.

Le bout des doigts sur les roues de son fauteuil, Jane se perdait dans les pensées d’un monde oublié en imaginant comment aurait pu être sa vie si ses deux jambes pouvaient l’embarquer dans une autre époque. Son sac à dos pendait à l’arrière de son siège, perché aux deux poignets de celui-ci. Ce sac contenait toutes ses affaires, mais bien plus encore comme le bouquin qu’elle appréciait lire à ce moment là et ses notes concernant sa prochaine recherche généalogique.
L’automne poussait la fraîcheur de l’hiver dans le revers des feuilles qui tombaient lentement sur le sol. Jane écrasait la terre battue du parc pour y laisser une trace docile de son existence actuelle, bien moins emprunte à celle qui courait dans son coeur à la recherche d’une quête que la jeune femme ne connaissait pas encore.

Couverte d’un manteau noir feutré, notre généalogiste avait choisi des vêtements simples parce que la nouvelle saison ne l’encourageait plus à mettre de jolies robes fines et enrichies de fleurs à couleurs. Le jean avait pris le pas sur son quotidien, encouragé par un pull à gros boutons. Les couleurs de ces nouveaux jours dérivaient sur le marron, l’orange et s’éternisait sur un cuivre exceptionnel qui caractérisait bien la région. Le vent caressait les cheveux blonds et clairs de la jeune femme, comme pour venir mordre ces petites joues roses et blanches. Un collier pendait à son cou, il représentait une noble femme finement peinte dans un cadre en argent. Jane avait pris ce tic de caresser ce pendentif recouvert d’un verre protecteur. Elle arrivait encore à le faire du bout des doigts alors que ses mains étaient protégés de gants qui s’arrêtaient à l’articulation de ses membres.

Aujourd’hui était un jour de repos, du moins en théorie. Le cerveau de la jeune active ne se débranchait jamais, bien trop épris par les légendes qui se racontent à Santa Barbara. Il y avait ce nouveau projet qui venait de lui être attribué, et puis le reste : ces pensées envahissantes qui s’invitaient lentement dans son quotidien trop peu ou bien ficelé.
Le kiosque qui se dressait devant sa personne, au milieu du parc herbagé, lui faisait penser au petit Trianon de Versailles. Son imagination la bousculait ainsi dans les méandres d’une histoire maudite où des amants se retrouvaient en cachette. Jane ne connaissait guère ces individus et les contemplait dans le creux de ses pensées. Ces jeunes gens étaient simplement perdus ou coincés dans une scène en noir et blanc, les mains prises par une passion assassine, celle du temps. Et bien que ce temps soit caché du regard curieux d’un peuple en furie, on aimait s’accoutumer aux joies de la luxure, de l’argent et du plaisir en tout genre… Jane enviait ces individus qui ne se souciaient guère des enjeux du monde d’aujourd’hui…

C’était peut-être un jour aux questions existentielles pour l'innocence de Jane. Peut-être. Mais il était certain que la jeune généalogiste n’était pas prête à entendre ses vérités. Pas maintenant. Pas si vite. Mais il était surtout certain qu’elle se complaisait dans les rêveries d’une réalité jusqu’à ce que son regard se perde sur cette présence qui se trouvait sur son chemin…

Il y a sans doute des réponses que le monde peut s’apporter, il faut parfois s’offrir la métaphore la plus juste. Que celle-ci soit dans l’imagination ou les rêves d’une nuit, elle a cette magnifique capacité d’emporter aux voyages et d’en tirer ses propres traits. L’esprit doit apprendre à s’offrir ce monde à part, celui qui rend si nostalgique…
Sujet: Re: Crise existentielle   29.12.21 11:47
Hua Lian Shénmì
House of Memories
Hua Lian Shénmì
Quoi ma gueule ? : Crise existentielle 0l3dzK
J'ai raconté : 44 fois ma vie et j'ai : 35 ans. On dit de moi que je ressemble à : Hou Meng Yao . C'est cool ! Sinon dans le passé j'étais : HUA Mulan . Pour occuper mes journées, je suis : Capitaine au S.W.A.T- Chargé de Formations des nouvelles recrues et je remercie : ©Messterpiece . J'ai rejoint le forum le : 15/09/2021


Crise existentielle

HUA Lian Shénmì et Libre



Je tentais de me concentrer dans ma lecture mais les mots avaient du mal à toucher mon âme. Il fut un temps où m'instruire des choses du monde aurait été un réconfort mais ce jour, je peinais. Était-ce à cause du froid qui transperçait ma veste pour geler jusqu'à mes os ? Pourtant j'avais connu en d'autre temps une température bien plus basse. Peut-être est-ce que je me ramollissais ?

Je levais les yeux de mon livre en entendant un bruit feutré par les feuilles tombées sur le chemin qui n'avaient pas été ramassées. Une femme dans un manteau noir qui tranchait sur le chemin clair. Une charmante vision digne d'une estampe, mis à part peut-être que les anciens à l'époque n'avaient pas de fauteuils. Aujourd'hui, je crois qu'on pourrait dire que l'image était digne d'une photographie artistique. Je lui souris. Sympathie envers une inconnue, que sans doute, je ne reverrai jamais, à moins qu'elle ne s'arrête un instant pour troubler le temps qui passe.

Elle était féminine, élégante, elle était tellement loin de moi, même en fauteuil elle semblait heureuse, prête à dévorer le monde, à s'assumer... comme si ses problèmes n'avaient pas d'importance, comme une réponse à la question que je m'étais posé plus tôt. Bien sûr ce n'était qu'une image que j'avais, une idée, que pouvais-je savoir de ce qu'il y avait derrière la façade de son visage ?

Et si moi, j'avais pu incarner ma féminité dans cette vie, est-ce que j'aurai été comme elle ? Lui aurais-je ressemblé ? Aurais-je pu être aussi forte ?
Il était impossible pour moi de répondre à cette question mais perdu dans mes pensées, je ne pouvais me détacher de sa silhouette. Un regard peut-être trop insistant sur sa personne et pourtant ce n'était plus vraiment elle que je voyais mais moi... moi quelque part perdu ici dans ce parc.




CSS par Gaelle


Sujet: Re: Crise existentielle   
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